Il fait chaud au coeur de voir autant de jeunes réunis pour un idéal si grand. Environ 2 millions ont défié la chaleur torride et les difficultés du voyage pour vivre de journées de fraternité, d’amitié chrétienne et unité qui marqueront à jamais leur esprit.
Le pape Benoît XVI a exprimé cette unité, exhortant les jeunes à être chrétiens avec les autres et pour les autres, à contre-courant par rapport à l’individualisme ambiant de cette époque. Il l’a dit de manière lumineuse, durant la messe de clôture : « Avoir la foi, c’est s’appuyer sur la foi de tes frères, et que ta foi serve également d’appui pour celle des autres. (…) Il est fondamental de reconnaître l’importance de votre belle insertion dans les paroisses, les communautés et les mouvements… ».
Ce furent des journées de joies, espérance, d’amitié profonde entre les jeunes.
Certes, on ne peut pas ignorer le mécontentement manifesté dans les rues par des milliers d’indignés qui ont critiqué les 50 millions d’euros dépensés par l’État espagnol pour l’organisation de l’évènement, en ces temps de crise et de déficits budgétaires. Probablement, même si on apprécie l’attention à critiquer les dépenses excessives de l’État, ceux qui ont suscité ces critiques, par exemple dans les médias, n’ont pas fait correctement leurs calculs. En fait, si on considère une dépense moyenne de 400 Euros en hébergement, nourriture et transport, multiplié par 2 millions, on arrive à 800 millions d’euros de recettes pour l’économie espagnole. Une marge de bénéfice de 10 % donnerait 80 millions de profits, sans compter le retour publicitaire en images, et sans compter le fait qu’une bonne partie des jeunes prolongent leur séjour en Espagne pour y faire du tourisme.
Quoi qu’il en soit, peut-être on pourra inventer des moyens pour fraterniser davantage avec la population locale, lors de l’organisation des prochaines journées mondiales de la jeunesse, afin que tous puissent vivre une expérience de joie et de fraternité.
A propos, découvrez l’album conçu exprès pour la JMJ il est vivant, chanté dans les langues de tous les continents.
Luca Tamburelli