21/12/2010 « Le jour de Noël 1886, … j’ai senti que l’amour (la charité) entrait dans mon coeur, avec le besoin de m’oublier moi-même pour faire plaisir aux autres, et depuis j’ai été heureuse ». Voilà ce qu’a écrit Sainte Thérèse de Lisieux à propos de Noël 1886. En fait, si l’on considère l’incarnation de Jésus envoyé par le Père pour prendre sur soi et racheter toute misère humaine, on comprend bien que Noël, la fête de sa naissance, soit bien la fête de l’amour de Dieu mais aussi de l’amour des hommes entre eux, bref l’amour réciproque souhaité par Jésus.
Or, la tradition du Père Noël, en anglais Santa Claus, ou Santa, vient elle aussi du Christianisme. Santa Claus est en fait abréviation de Saint Nicholas, évêque de Myre, en Grèce (actuellement en Turquie), ayant vécu au 4ème siècle, qui avait l’habitude de faire des cadeaux aux pauvres, en cachettte. Il paraît, par exemple, qu’il mettait des pièces de monnaie dans leurs chaussettes qui séchaient au soleil…
En effet, les campagnes publicitaires et marketing liées à Noël ignorent l’enfant Jésus, et misent tout sur le Père Noël. Il faut dire aussi que, Jésus étant Dieu, il est plus difficile, pour croyants et agnostiques, de l’associer à une canette de Coca Cola : pour les premiers à cause du respect, et pour tous, afin de ne pas s’aliéner les clients athées et agnostiques. Au point que le père Noël semble devenu presque l’égérie d’une certaine conception consummériste de cette fête, qui lui ôte toute signification religieuse et même fraternelle.
Eh bien, Saint Nicholas croyait à l’ enfant Jésus, au point de donner sa vie pour Jésus présent dans les pauvres qu’il secourait. S’il n’y avait pas eu Jésus, il n’ aurait pas de Santa Claus!
Joyeux Noël donc!
Luca Tamburelli