La biologie au secours de la réflexion éthique

Scientifique
Utile rappel des données biologiques fondamentales, indépendamment de toute prise de position intellectuelle ou idéologique.

Utile rappel des données biologiques fondamentales des premières heures du développement embryonnaire qui peuvent constituer le support organique de la réflexion éthique sur le statut ontologique de l'embryon humain. Ces données sont neutres au regard de toute prise de position intellectuelle sur ce sujet.
1) Les données qui entourent la conception d'un être humain commencent par la gamétogénèse : le brassage génétique de la méiose parentale détermine l'identité unique et le statut filial de l'enfant embryonnaire ; le temps de la conception est le temps du zygote qui fera apparaître les deux premières cellules somatiques ; après ce temps, le développement continue d'être autonome.
2) La continuité du développement est l'argument majeur qui permet d'évoquer la nature personnelle de l'embryon humain. Car une potentialité est toujours référée à une origine. Les stades embryologiques ne sont que des repères qui n'altèrent pas la continuité.
3) La personne embryonnaire est en nature dès la conception avant d'être en fonction plus tard ou reconnue comme telle en post-natal. Le "modèle cellulaire" élaboré et présenté par l'auteur apparaît comme un outil bien adapté à la réflexion éthique.

Enregistrement réalisé lors du Colloque de bioéthique du 25 novembre 2008 à Rennes, intitullé : Le statut ontologique et éthique de l'embryon, organisé par l'Institut Catholique de Rennes, sous la présidence de Mgr Pierre d'Ornellas.

Intervenant(s) : Pr Philippe Anthonioz,