"Quand on a contemplé la mort, on est blindé pour la vie". Germaine de Renty. Cette femme si frêle qui s'était révélée au camp de concentration infatigable et indomptable a su tirer de cette expérience de nouvelles règles de vie : elle a su ressusciter l'espoir, le chemin de l'action et de la confiance. Toutes celles et ceux qui l'ont approchée ou vécu auprès d'elle ont connu ce sentiment de force et de plénitude. Parmi eux Jacqueline Bouvier Kennedy. "De ma mère, elle et moi avons reçu le meilleur de nous-mêmes. Pendant ces cinquante années de complicité et de lutte pour la juste place des femmes et la construction de l'Union européenne, ma mère et moi avons, à notre façon, interprété la Sonate pour piano et violoncelle de Frédéric Chopin : ma main droite esquissait mes rêves et l'archet du violoncelle me montrait la voie pour les réaliser". Claude Granrut.