Jeune prêtre, l'abbé Louis-Edouard Cestac est scandalisé par la misère des enfants, jeunes filles mendiantes ou prostituées. Il initie alors une oeuvre d'accueil en s'ingéniant à développer une pédagogie et des formations adaptées. Il permettra ainsi à des centaines de jeunes filles de se reconstruire et préparer leur avenir, les arrachant définitivement à leur condition de malheur. L'abbé Cestac laisse à sa mort, en 1868, une congrégation de plus de 900 Servantes de Marie, avec une branche contemplative, les Bernardines ; et quelques 150 maisons (écoles, orphelinats, etc. ) dans plusieurs départements et en Espagne. L'accès à la riche documentation et aux archives des Servantes de Marie a permis à l'historien Yves Chiron de nous conter ici le récit d'un homme et d'une oeuvre originale, entièrement guidée par une immense dévotion à Marie. Son procès de béatification est en cours.